Brigitte Bastian Dotor

J’ai découvert ce terme en sanskrit (langue classique de l’Inde) lors de ma lecture du livre Santé Parfaite de Deepak Chopra, médecin indo-américain qui a participé au développement de l’Ayurveda en Occident. Je le cite, page 279 :
« Pour que la connaissance soit vivante, il faut qu’il y ait le connaisseur, l’objet à connaître et un processus de connaissance pour relier les deux. Les termes védiques correspondant à cette triade fondamentale sont rishi (connaisseur), devata (processus de connaissance) et chhandas (objet de connaissance) ; considérés ensemble, ils forment la totalité de la connaissance, ou Samhita, l’état non divisé de la pure conscience. »
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Ce terme m’a parlé parce que tout apprentissage est un processus, qui va amener une transformation, non seulement dans notre conscience, mais également dans notre chair. Si nous décidons par exemple de manger plus sainement, selon nos besoins, nous allons modifier ce que nous apportons à notre corps. Ces nouveaux nutriments vont provoquer des réactions chimiques nouvelles. Nos cellules vont réagir différemment, vont devenir différentes.
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Lorsque nous décidons de vivre différemment, avec plus de respect pour le Vivant (nous et tout ce qui nous entoure), nous mettons en mouvement un processus qui nous transforme jusque dans notre chair d’une part, et d’autre part qui va avoir un impact sur notre environnement, personnes et choses. Enfin, lorsque nous comprenons cela, nous ouvrons la porte à une conscience plus large du monde.